Le procureur de la République avait vraiment fait ses devoirs en lisant trop bien le contenu du Code pénal pour coller le délit supposé d’offense contre une personne exerçant tout ou une partie des prérogatives du président de la République. Comme le chef de l’Etat est protégé par l’article 80, le Premier ministre bénéficie désormais du bouclier de l’article 254 alinéa 2 du Code pénal. Qui se souvient d’un détenu victime de ce délit ? Sans s’en rendre compte, le ministère public valide même la thèse du duo au sein de l’Exécutif avec un Pm nommé mais qui a des attributs du chef de l’Etat, élu au suffrage universel. Un cours de «Tp» pour les étudiants en Droit.
Par Sucré-Salé