En marge de la passation de services, Ibrahima Wade s’est exprimé sur la nomination de la nouvelle ministre des Sports, Khady Diène Gaye. Le vice-président du Cnoss, tout en se félicitant du choix d’un agent dudit département qui est en terrain connu, approuve la fusion sports, jeunesse et culture en vue des Joj 2026. Par Amadou MBODJI –

C’est une première. Le sport sénégalais va être dirigé par une femme. Un choix qu’approuve Ibrahima Wade, et pour plusieurs raisons. «D’abord le fait qu’elle soit la première femme ministre des Sports dans l’histoire du Sénégal, c’est dans la logique de l’égalité homme-femme tant chantée. Et nous ne pouvons que nous en réjouir, nous mouvement olympique, mouvement sportif», analyse d’emblée le premier vice-président du Cnoss, au micro de la Rfm, en marge de la passation de services, vendredi dernier.

«L’autre raison est que la ministre est en terrain connu. En tant qu’agent du ministère, elle a fait toutes ses armes au niveau de ce département. Donc nous ne pouvons que nous réjouir d’un tel choix. Et cela suscite en nous beaucoup d’espoir», poursuit-il.

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Le discours de la nouvelle patronne du sport sénégalais a aussi plu au dirigeant du Cnoss : «Son discours est basé sur une orientation de réformes majeures dont le sport sénégalais a besoin. A savoir revoir le cadre législatif, pour promouvoir le sport à la base, à travers le développement du sport scolaire et universitaire.»

En sa qualité de coordonnateur du Comité d’organisation des Joj (Cojoj), dirigé par le président Diagna Ndiaye, M. Wade est d’avis que «tout cela rejoint l’important chantier sur lequel le Sénégal, le mouvement olympique, est engagé à travers la préparation des Jeux Olympiques de la Jeunesse (Joj). C’est un défi majeur que le Sénégal aura l’insigne honneur d’abriter, au nom de l’Afrique, au nom de la planète, en 2026».

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Justement, par rapport à ce rendez-vous olympique dans la capitale sénégalaise dans deux ans, le vice-président du Cnoss salue la fusion de trois départements. «J’ai beaucoup apprécié la combinaison des trois départements : Jeunesse sports et culture. Des leviers sur lesquels on va s’appuyer pour les Joj qui seront en même temps un festival culturel, une dimension sportive, et cela va mobiliser la jeunesse. Et en tant que produit de ce département, la ministre connaît très bien ce grand chantier des Joj qui attend le mouvement olympique. Nous aurons l’occasion, à travers sa main tendue dans le cadre de la concertation, de nous asseoir avec la ministre et de tracer les sillons, de revisiter tout ce travail qui a été fait jusqu’ici et qui doit se parachever.»

D’ailleurs, selon notre interlocuteur, le contexte s’y prête : «Nous avons la chance que le mandat du Président Bassirou Diomaye Faye couvre l’horizon olympique de 2026. Du coup, nous aurons l’occasion d’échanger, de montrer en quoi cela peut contribuer à asseoir la politique sportive de notre pays. Comment aussi cela peut aider le Sénégal dans le projet de société que le chef de l’Etat a pour ce pays. Comment aussi les Joj peuvent constituer un excellent booster.»

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Mais avant, il y a évidemment «un premier chantier qui est la préparation des Jo de Paris 2024, et où nous avons à ce stade 5 qualifiés et à peu près 8 athlètes qui sont à la recherche de qualification. Et certainement, dans les prochains jours, comme nous l’a instruit le président Diagna Ndiaye, nous aurons l’occasion d’en discuter avec la ministre et son équipe pour poursuivre la marche résolue vers le rayonnement du sport sénégalais. Aujourd’hui, grâce au soutien fondamental du Cio, de tous les partenaires du mouvement olympique et aussi des acteurs nationaux avec qui nous travaillons depuis un bon moment, nous avons foi en ce que la dynamique sera poursuivie et renforcée pour qu’à l’horizon 2026, le Sénégal rayonne. Donc nous trouvons en la ministre l’interlocutrice attitrée et privilégiée. Donc nous fondons beaucoup d’espoir sur sa nomination, beaucoup d’attentes».
ambodji@lequotidien.sn