Conviction – Avenir Senegaal bi ñu bëgg sur le report des Locales : «Les élections peuvent bien se tenir avant la fin de l’année 2021»

Cheikh Tidiane Dièye et ses camarades d’Avenir Senegaal bi ñu bëgg sont convaincus que les élections municipales et départementales peuvent bien se tenir en 2021. Les membres de cette plateforme estiment, en effet, que toutes les étapes du processus peuvent se faire en moins de 8 mois.Par Dieynaba KANE
– La plateforme Avenir Senegaal bi ñu bëgg est convaincue que les élections territoriales peuvent se tenir cette année. Elle endosse ainsi «la feuille de route élaborée par le Front de résistance nationale (Frn) qui démontre qu’il est possible de conduire l’audit du fichier en 90 jours, l’évaluation du processus électoral en 60 jours, l’examen du Code électoral en 30 jours, la révision exceptionnelle des listes en 60 jours et le dépôt des listes qui doit se faire 80 à 85 jours avant la date des élections». Partant de cette démonstration, les membres de cette organisation estiment que «les élections locales peuvent bien se tenir avant la fin de l’année 2021, car toutes les étapes décrites plus haut peuvent se faire sur une durée de 7 mois et 25 jours».
Revenant sur la situation politique du pays, Avenir Senegaal bi ñu bëgg se félicite de la mise en place du Mouvement pour la défense de la démocratie (M2D) ayant permis «en temps opportun d’organiser les résistances du Peuple sénégalais». Pour rester dans cette dynamique, le Secrétariat politique national de la plateforme «entend œuvrer inlassablement pour faire de ce mouvement une véritable force de défense de la démocratie et de l’état de droit au Sénégal». Dans ce sens, il réaffirme «sa volonté de poursuivre ses efforts pour la construction d’un vaste rassemblement des forces démocratiques et citoyennes, incluant les partis de l’opposition, les mouvements citoyens, les organisations de la société civile, etc.»
Par ailleurs, se prononçant sur les financements annoncés par le gouvernement pour faire face au problème de l’emploi des jeunes, Cheikh Tidiane Dièye et ses camarades soutiennent qu’ils «seront encore sans lendemain». Et les membres de cette organisation d’expliquer : «D’une part les orientations déclinées sont bâties sur des hypothèses fausses sur les véritables besoins et aspirations des jeunes. D’autre part les mécanismes qui produisent et entretiennent la mal-gouvernance, la corruption et le clientélisme politique qui, jusqu’ici, ont plombé tous les fonds destinés à la jeunesse et à l’emploi, sont encore bien en place, fermement tenus par des politiciens du parti au pouvoir.» D’ailleurs, l’organisation regrette «que les programmes de financement antérieurs ne soient pas audités et évalués pour comprendre les causes profondes de leurs échecs répétitifs afin de les corriger».
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