Est-ce sera suffisant pour réduire le gap ? En tout cas, le gouvernement a décidé de procéder au recrutement exceptionnel de 500 Personnels d’enseignement et de recherche (Per) pour résorber le déficit noté dans le sous-secteur de l’enseignement supérieur. «Le gouvernement du Sénégal, face au déficit d’enseignants dans le supérieur, a décidé de procéder à un recrutement exceptionnel de cinq cents (500) Personnels d’enseignement et de recherche (Per)», indique un communiqué citant le ministre El Hadj Abdourahmane Diouf.

Daouda Ngom, ministre de l’Environnement et de la transition écologique : «Le Sénégal est classé comme étant le 32e pays le plus vulnérable aux changements climatiques»

D’après le Mesri, ce recrutement est conforme aux orientations formulées par le chef de l’Etat lors du lancement de l’Agenda national de transformation de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation (Antesri), le 17 juillet 2025.

Situation financière : Standard & Poor’s dégrade la note du Sénégal

Pour M. Diouf, ce recrutement «répond aux besoins urgents du renforcement du taux d’encadrement et cible des filières prioritaires alignées à la vision Sénégal 2050». Il souligne aussi que «cet effort de recrutement témoigne de l’intérêt que les autorités accordent au sous-secteur de l’enseignement supérieur et s’inscrit, surtout, dans une logique de transparence, de mérite et d’excellence académique». Le Mesri s’emploiera, selon le texte, conformément aux instructions du Premier Ministre, Ousmane Sonko, en relation avec les structures concernées, à déterminer, dans les meilleurs délais, les filières et les quotas de recrutement.