La Gambie a décidé d’opter pour de nouvelles mesures restrictives, pour freiner la propagation du Covid-19. Ainsi, selon un communiqué du porte-parole du gouvernement, un couvre-feu de 22h à 05h sera instauré, à compter de ce jeudi, pour 21 jours, informe le site emedia.sn.
Par ailleurs, Fatou Kinteh, la ministre de la Femme et du bien-être social est annoncée avoir contracté le coronavirus. Il s’agit du 5e ministre testé positif en l’espace d’une semaine.
Il faut dire que le coronavirus continue sa rapide propagation en Gambie. Entre le 2 août et avant-hier 4 août 2020, 2 cas de décès sont venus s’ajouter à la liste macabre. Le pays de Adama Barrow compte à cette date 16 décès pour 799 cas confirmés de Covid-19. Dans l’intervalle de 2 jours, 128 personnes sont testées positives pour 115 parmi elles guéries, sorties des centres de traitement. A ces cas, le bulletin du Centre de contrôle des épidémies de la Gambie a informé que 2 malades sont portés disparus et, par conséquent, peuvent constituer un danger pour la santé publique, pouvant être sources de transmission communautaire.
Le mal n’a pas changé d’itinéraire : c’est toujours l’axe Banjul -Serekunda – Yundum-Brikama, qui inquiète le plus, leurs centres de santé abritant le gros lot des malades.
C’est que selon une source, les Gambiens n’ont jamais réellement pris au sérieux cette pandémie, croyant, naïvement, qu’elle allait être aussi passagère que le fut l’épidémie à fièvre Ebola. Le relâchement, tout comme au Sénégal, est généralisé. Et c’est pratiquement, selon la même source, dans les services (lieux de travail du formel) que le port du masque est exigé. Ou du moins les usagers et agents sont obligés de les mettre. A la maison comme dans les ateliers, les masques sont tombés, s’ils ne sont pas tout bonnement jetés.