Dans le cadre de la mise en œuvre du Projet cadastre et sécurisation foncière (Procasef), le coordonnateur, Mouhamadou Moustapha Dia, a signé hier une série de conventions de partenariat avec l’Association des maires du Sénégal (Ams), la Société civile, entre autres acteurs. Cela, afin de poursuivre la démarche inclusive dans l’exécution du projet.Par Dialigué FAYE

A l’instar de la formulation, le coordonnateur du Projet cadastre et sécurisation foncière (Procasef), Mouhamadou Moustapha Dia, opte pour une démarche inclusive dans la mise en œuvre de ce projet qui vise à apporter des réponses aux problèmes fonciers au Sénégal, par le développement d’un certain nombre d’outils.

En ce sens, des conventions de partenariat ont été signées hier avec certains partenaires, notamment l’Association des maires du Sénégal (Ams), le Cadre de réflexion et d’action sur le foncier au Sénégal (Crafs), le Comité de pilotage de la Plateforme nationale sur la gouvernance foncière au Sénégal, l’Université de Thiès, l’Ecole supérieure d’économie appliquée de Dakar (Esea).
«L’Ams va nous aider dans le plaidoyer, la sensibilisation, l’information des populations. Il y a également la Société civile, notamment le Crafs qui a une expérience en matière des territoires de manière globale. Gérer le foncier, c’est développer également le dialogue. C’est pourquoi avec le Copil, nous allons essayer de mieux promouvoir le dialogue multi-acteurs en regroupant tous les acteurs. L’Université de Thiès et l’Esea de Dakar vont nous aider dans le cadre de la formation», explique M. Dia. Pour rappel, le Procasef a été financé par la Banque mondiale afin d’aider les communes à asseoir un cadastre au niveau local pour permettre de fixer de manière scientifique et technique les bases des parcelles, afin que les délibérations ne soient plus approximatives, mais plutôt fondées sur des critères scientifiques et techniques. Ça sera également, d’après le coordonnateur, l’occasion de développer au niveau des communes, un système d’information foncière pour qu’on ait une information foncière fiable et sécurisée. Appuyer les communes en termes de bureau foncier, d’équipements et également appuyer l’Administration territoriale dans le cadre du contrôle de légalité, les services de la Direction générale des impôts et des domaines.
Pour Macoumba Diouf, maire de Latmengué, par ailleurs point focal de l’Ams au Procasef, «ça va être une première». «On en avait toujours besoin. Car c’est indispensable si on veut planifier le développement au niveau des territoires. On sera outillés pour pouvoir sécuriser les droits de nos mandants bénéficiaires des délibérations. Au niveau des territoires, tous les maires ont besoin de maîtriser l’information foncière», soutient l’édile de Latmengué. Ainsi assure-t-il que l’Ams, à travers sa cellule d’appui aux communes, ne ménagera aucun effort dans la sensibilisation des populations, mais aussi dans la diffusion des acquis du projet.
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