Justice pour les uns et les autres

On a parlé hier de l’indépendance de la Justice. Cela s’est manifesté dans le cas symbolique que nous soulevions hier. La tolérance zéro dont parlaient les pouvoirs politiques s’est manifestée hier avec la remise en liberté d’une personne accusée d’injures publiques. Qu’elle soit proche d’une très haute personnalité de l’Etat n’est qu’une coïncidence fortuite. La preuve, son comparse reste lui en prison jusqu’au jugement. Que l’on ne vienne donc plus nous parler de justice à deux vitesses, concernant les cas Abdou Nguer ou Assane Diouf. Ils ne devraient d’ailleurs que s’en prendre à eux-mêmes de ne pas être proches du chef du plus puissant parti du pays !