Le parti Fepp Tawfekh sur la suite à donner au rapport de la Cour des comptes : Dr Cheikh Dieng et Cie demandent des poursuites judiciaires

Dr Cheikh Dieng, ex-Dg de l’Onas, et ses camarades du parti politique Fepp Tawfekh militent pour que des poursuites judiciaires soient engagées contre les autorités du régime précédent dont la responsabilité serait engagée dans les manquements relevés par la Cour des comptes dans son rapport relatif à la gestion des Finances publiques de 2019 à 2024. A l’issue de la réunion du Bureau politique de leur parti, ces responsables du parti Fepp Tawfekh soutiennent, en effet, dans un communiqué : «Le Bureau Politique demande au gouvernement de prendre toutes les dispositions nécessaires, d’une part, pour moderniser, sécuriser et consolider le système de comptabilité publique, et d’autre part, pour diligenter des enquêtes judiciaires en vue de situer toutes les responsabilités et faire prendre les sanctions prévues par la loi.»
Ils indiquent en outre : «Même si la Cour des comptes avait rendu possible le vote des lois de règlements de 2019 à 2022 en approuvant les comptes de l’Etat, il n’en demeure pas moins que le rapport met en exergue des soupçons avérés de prévarication de ressources publiques qui doivent nécessairement faire l’objet d’investigations approfondies.»
Dr Cheikh Dieng et ses camarades de parti déclarent ne pas être «surpris par les conclusions dudit rapport, pour avoir, depuis des années, alerté sur la sincérité et la fiabilité des données sur les statistiques publiques». Dr Cheikh Dieng et compagnie constatent, «avec tous les Sénégalais, la profondeur des dysfonctionnements budgétaires et financiers». «Ces écarts budgétaires et financiers ont été rendus possibles par une chaîne d’irresponsabilités notoires dans l’Administration publique centrale, facilitée par un système d’information et des outils de reporting, d’analyse et de traçabilité désuets, ainsi qu’un dispositif global de contrôle interne inefficace et défaillant», expliquent les responsables du parti Fepp Tawfekh dans leur communiqué.
Par ABDOU Latif MANSARAY – latifmansaray@lequotidien.sn