En mars 2012, ATT déchu n’avait pu emporter que ses «marakiss» et dévaler en catastrophe la colline de Koulouba. IBK, lui, a été rattrapé dans sa résidence personnelle. Entre les deux dates, un désastre politique, social et économique pour le Mali. Yoro Dia rappelle dans ses «Balises» la citation de Marx. Mais la comédie malienne risque de coûter très cher au Sénégal, si l’on n’y prend garde. Il est évident que même si IBK est rétabli, il n’aura plus aucun semblant de pouvoir. Qui détiendra réellement celui-ci ? Le Sénégal a intérêt à le savoir, et vite, pour ne pas être pris au dépourvu.