Un groupe de 26 joueurs a été convoqué pour la double confrontation Sénégal-Malawi comptant pour les éliminatoires de la Can 2025. Une liste préparée par Aliou Cissé qui vient de quitter la Tanière.

 

Par Hyacinthe DIANDY – Se faire virer après avoir préparé sa liste, c’est la sanction humiliante que le ministère des Sports a infligée à Aliou Cissé. Une démarche inélégante condamnée partout, même hors de nos frontières, et qui curieusement a redonné au désormais ex-sélectionneur des Lions un courant de sympathie venant de ses éternels détracteurs.

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Du coup, de son salon et devant sa télévision, Cissé va regarder jouer «sa» liste, contre le Malawi, les 11 et 15 octobre. Et forcément, son ombre va planer sur ces deux rencontres comptant pour la suite des éliminatoires de la Can 2025.

Cissé «représenté» par le duo Pape Thiaw-Teddy Pellerin
Et justement, pour parler de cette liste, 26 joueurs ont été convoqués par «El Tactico» qui sera «représenté» sur le banc par le duo intérimaire Pape Thiaw-Teddy Pellerin, ses deux adjoints attitrés. Evidemment, à l’exception des retours de Krépin Diatta et Boulaye Dia, c’est presque le même groupe que celui retenu lors des derniers matchs contre le Burkina et le Burundi. La seule nouveauté, c’est la convocation d’un Local, le gardien de but du Jaraaf, Cheikh Lô Ndoye. Une première pour le vice-champion du Sénégal qui profite du forfait de Edouard Mendy.

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En défense, on retrouve les mêmes autour du capitaine Kalidou Koulibaly, mais sans Krépin Diatta, assez juste après son retour de blessure. Au milieu aussi, rien à signaler, avec les habitués : Pape Guèye, Lamine Camara, Pape Matar Sarr, Gana Guèye, Pathé Ciss, Nampalys Mendy.

Un retour aux fondamentaux qui va faire du bien
L’attaque est marquée par le retour de Boulaye Dia. Le nouveau pensionnaire de la Lazio Rome est crédité d’un début de saison de feu. A l’image de ses coéquipiers, Nicolas Jackson, Abdallah Sima, Sadio Mané…, tous brillants en club.

Evidemment, le débat récurrent sur le système de jeu va rebondir. Mais là, avec ce qu’on a vu contre le Burundi (1-0), on devrait revenir aux fondamentaux avec la confirmation du 4-3-3. Les intérimaires ne pouvant que jouer la continuité par rapport au dispositif fétiche de leur ancien patron.

Reste l’animation du jeu qui sera scrutée de près. Mais sur ce cas précis, la balle est surtout dans le camp des joueurs, des professionnels obligés de se mettre à niveau.
hdiandy@lequotidien.sn