La quatrième édition du Marathon Eiffage aura été une réussite, autant dans l’organisation que sur le plan de la participation. Le temps d’un week-end, Dakar a vibré au rythme des pas des férus de la course, à travers les différents axes de la capitale.

Avec plus de 20 000 participants, plus de 65 nationalités venues de tous les coins du monde, le Marathon Eiffage de Dakar est désormais inscrit dans le calendrier des compétitions internationales. Et cela, grâce à toute une organisation, l’implication des autorités sénégalaises, de la Fédération d’athlétisme, mais aussi du Comité national olympique et sportif sénégalais (Cnoss).

Course Marathon Eiffage Dakar : Le Kenya et la Gambie survolent la quatrième édition

«Je pense que le bilan est plus que positif. C’est un week-end exceptionnel. Tout est réuni, l’ensemble, la fête, les couleurs, le sport, peut-être, un peu de soleil. C’est un bilan exceptionnel. Je suis vraiment entouré d’un staff et je tiens vraiment à les remercier. Cela fait des semaines qu’ils travaillent. Je tiens aussi à remercier les différents partenaires», a confié le Directeur général d’Eiffage, Franck Mon­pathé.

Mais selon lui, la vraie réussite «c’est qu’on a des Sénégalais qui sont sur le podium. Après, il y a différentes nationalités, c’est tant mieux. Cela veut dire que ce marathon, c’est reconnu internationalement et cela permet de mettre un peu plus de compétitions. C’est un test pour les Joj 2026 quand on voit la participation des jeunes Sénégalais. Peut-être que parmi les 12 000 participants, on aura de futurs médaillés. C’est tout ce qu’on souhaite».

Justement, concernant les Joj de Dakar 2026, le coordonnateur, Ibrahima Wade, se félicite de la bonne organisation de ce marathon, mais aussi de la forte participation des athlètes sénégalais.

«On sait que le Marathon est très exigeant pour les athlètes, mais on se félicite de ce dispositif qui a permis d’être présent sur tout l’itinéraire, de pouvoir intervenir en temps réel, à chaque fois qu’un athlète a des difficultés, que le service de secours et de soins soit là», a souligné M. Wade.

Au-delà, ajoute-t-il, «une autre dimension importante que les gens oublient souvent, c’est la dimension de la présentation sportive. Ce que nous avons vu en termes de logistique, en termes de communication, c’est autant d’éléments dont nous aurons besoin en 2026. Donc, véritablement, c’est un entraînement et nous sommes sur le bon chemin. Des épreuves comme ça, on en demande aussi. C’est ce qui justifie notre présence à côté des organisateurs».

Pour rappel, le marathon du 42 km a été remporté par le Kényan Geoffrey Kipiego en 2h 25mn 13s. Il est suivi du Sénégalais Mor Fall avec un chrono de 2h 30mn 05s.

Chez les dames, la Sénégalaise Pascaline Manga (3h 47mn 45s) a fini à la 3e place. Une course remportée par la Kényane Alice Cherotich Milgo en 2h 43mn 57s, suivie de l’Ethiopienne Azeb Tesfay Gebremedhin (2h 57mn 29s).
Par Woury DIALLO – wdiallo@lequotidien.sn