Qui est Fatou Ndickou Diaw ?
Je suis née à Saint-Louis en 1958. Mon père, Momar Diaw, fut gouverneur de la région de Saint-Louis et ma mère Fatou Lam était une secrétaire pénitentiaire. Donc, j’ai la chance d’avoir des parents qui ont servi pour leur origine. J’ai eu mon Bac en 1980 au lycée Ameth Fall. Ensuite, je suis titulaire d’une maîtrise en sciences économiques à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar avant de bénéficier d’une bourse d’études en Californie. Je suis rentrée au pays en 1999 avec l’ambition d’aider les jeunes à avoir des emplois. Actuellement, je suis administrateur des ventes à la Sococim. J’ai commencé ma carrière politique en 2011 avec le parti Cet/Jarin sama reew de Moussa Touré.
Quelles propositions feriez-vous une fois à l’Assemblée nationale ?
D’abord, avec l’expertise de notre leader Moussa Touré qui fut ministre, ambassadeur, président de la Commission de l’Uemoa, qui a une très belle expérience dans le domaine économique et financier, les Sénégalais choisiront une Assemblée de compétence. Au Sénégal, les lois sont là, on va simplement les dépoussiérer et les mettre en application. Nous avons même reçu des amis qui nous viennent de Burkina Faso et d’ailleurs pour s’inspirer de notre expertise en matière d’institutions et de lois et qui rentrent avec dans leur pays pour les mettre en application. Aujourd’hui, si vous faites une étude comparative entre notre pays et le Burkina Faso, le Niger et les autres pays de la sous-région, vous vous rendrez compte que tout le monde accélère dans leur développement alors que nous, nous reculons. En plus de faire dépoussiérer les lois rangées dans les tiroirs, je m’engage à proposer des enquêtes parlementaires, à faire le diagnostic pour trouver les voies et moyens d’accélérer le développement du Sénégal. Je suis disposée à m’investir et à plaider pour que les jeunes et les femmes puissent bénéficier de financements sans intérêt, mais aussi je mettrai l’accent sur l’éducation et la santé.