Le Conseil des administrateurs de la Banque mondiale a approuvé un nouveau financement de 375 millions de dollars, environ 187,5 milliards de francs Cfa, afin d’accompagner le déploiement de la phase 2 du Projet régional d’appui au pastoralisme au Sahel (Praps-2).

La Banque mondiale a décidé d’aider les pays du Sahel à exploiter pleinement le potentiel du pastoralisme. Pour cela, l’institution de Bretton woods entend injecter 375 millions de dollars, soit environ 187, 5 milliards de francs Cfa, dans la 2e phase du Projet régional d’appui au pastoralisme au Sahel (Praps 2). Ce financement de l’Association internationale de développement (Ida) a été approuvé mardi, par le Conseil d’administration du groupe de la Banque mondiale.
La nouvelle phase du Praps, qui concerne le Burkina Faso, le Mali, la Mauritanie, le Niger, le Sénégal et le Tchad, «permettra d’améliorer la résilience des éleveurs et des agropasteurs dans des zones ciblées».
Fort du succès de la première phase du projet, notent les services de l’institution dans un communiqué, «le Praps-2 poursuivra les investissements destinés à renforcer les systèmes de santé animale, améliorer l’accès aux ressources naturelles et leur gouvernance (y compris à travers la création de nouvelles zones de pâture et de points d’eau), favoriser des déplacements pacifiques locaux et transnationaux le long des axes de transhumance et accroître les revenus. Il confortera également les capacités de gouvernance du secteur dans les institutions nationales et régionales et chez les principales parties prenantes».
Ils rappellent que «les restrictions imposées par la pandémie du Covid-19 ont rejailli sur les activités pastorales, induisant une forte hausse des prix du bétail tout en pénalisant les éleveurs par la fermeture des marchés et les limitations de circulation». Le nouveau projet, assure la banque, «contribuera aux réponses ciblées pour faire face à ces difficultés : amélioration des chaînes de valeur de l’élevage, facilitation du commerce de bétail, soutien à l’intégration des marchés régionaux et poursuite du développement des infrastructures de marché stratégiques le long des axes commerciaux.
Le nombre de ses bénéficiaires directs devrait s’élever à 13 millions de personnes environ, y compris des jeunes, dont au moins 30 % de femmes».
Par ailleurs, souligne le document, «le Praps-2 travaillera en concertation avec les institutions régionales pour contribuer à l’intégration des politiques, l’harmonisation des réglementations et le renforcement de la coordination entre pays afin de permettre au pastoralisme de contribuer pleinement à la réduction de la pauvreté dans les pays du Sahel».