Poisson – Présence supposée de mercure dans le Brown Croaker : Le ministère des Pêches rassure

Le ministère des Pêches, des infrastructures maritimes et portuaires rassure l’opinion publique que «la consommation du Brown Croaker, un poisson importé, ne présente aucun risque pour la santé humaine». Par Dialigué FAYE –
«La consommation du Brown Croaker ne présente aucun risque pour la santé humaine», rassure le ministère des Pêches, des infrastructures maritimes et portuaires. Lequel a été interpellé, à travers les médias, par rapport à une présence supposée de mercure dans les poissons importés, plus particulièrement le Brown Croaker.
La Direction des industries de transformation de la pêche (Ditp) dudit ministère précise ainsi, via un communiqué, que «la mise en vente des produits n’est autorisée qu’après réception de résultats d’analyses conformes aux normes sanitaires. Chaque lot est accompagné d’un certificat délivré par l’autorité compétente, attestant de sa salubrité et de son innocuité pour la consommation humaine». Mieux, ajoutent les services de la Ditp, «les résultats récents des analyses effectuées notamment sur le Brown Croaker confirment que le niveau de mercure et autres métaux lourds respecte pleinement les normes de sécurité alimentaire».
Rappelant les mesures mises en place pour garantir la sécurité des produits halieutiques disponibles sur le marché, la Direction des industries de transformation de la pêche invoque «la vérification documentaire et identification du produit, ainsi que du pays d’importation ; l’inspection physique et l’évaluation sensorielle du produit ; l’analyse de laboratoire obligatoire pour l’ensemble des produits d’origine aquacole, c’est-à-dire d’élevage». D’après ce démembrement du ministère des Pêches, des infrastructures maritimes et portuaires, «les analyses en laboratoire, effectuées par des laboratoires accrédités partenaires de la Ditp, visent à détecter la présence éventuelle de métaux lourds (mercure, plomb, cadmium), de résidus de pesticides, de médicaments vétérinaires».
Le ministère des Pêches, des infrastructures maritimes et portuaires, à travers la Direction des industries de transformation de la pêche, réaffirme aussi «son rôle d’autorité compétente en matière de contrôle et de certification des produits de la pêche et de l’aquaculture». Et reste «ouvert à apporter les informations nécessaires en de pareilles circonstances, et appelle également à la responsabilité dans les déclarations publiques, en particulier lorsqu’elles concernent la santé des consommateurs».
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