La Secrétaire générale de la Cellule des hémophiles de Diourbel, Sokhna Diouma Sène, a plaidé, jeudi, pour la création, à Touba, d’un centre de traitement de l’hémophilie.
Le futur centre doit «seconder le Centre national de transfusion sanguine de Dakar», a-t-elle dit mercredi, en marge de la célébration de la Journée internationale de l’hémophilie. «Nous avons choisi Touba pour [lancer] notre cri du cœur auprès de notre Khalife général, Serigne Mountakha Mba­cké, et en même temps auprès des autorités afin qu’elles nous permettent d’avoir ici à Touba un autre centre d’hémophilie», a insisté Sokhna Diouma Sène.
La création d’un centre dans la capitale du Mouridisme sera au bénéfice des patients et des parents, qui «n’ont pas les moyens de rallier le Centre national de transfusion sanguine de Dakar», «le seul dont dispose le pays», selon elle.
Sokhna Diouma Sène indique que «la région de Diourbel compte une cinquantaine de cas d’hémophilie. Au Sénégal, environ 400 malades répertoriés sont atteints par cette maladie du sang», a-t-elle rappelé.
L’hémophilie est une maladie hémorragique génétique, due à l’absence totale ou partielle d’un facteur de coagulation. Cette année, la journée a été célébrée sous le thème : «Accès équitable pour tous : pour tous les troubles de la coagulation.»