20 agents des brigades d’hygiène des 3 départements de la région de Kolda sont positionnés au Daaka de Médina Gounass (site de recueillement), ainsi que dans la cité religieuse, pour prévenir les risques d’occurrence de maladies. L’adjudant Baldé de la Brigade d’hygiène de Vélingara a fait le point sur leurs activités entamées depuis 10 jours maintenant.Par Abdoulaye KAMARA –

 Au 4ème jour du Daaka de Médina Gounass, le chef de la Brigade de l’hygiène publique de Vélingara a fait le point sur les activités menées par la vingtaine d’éléments mise à la disposition du comité d’organisation de l’événement religieux qui a démarré le samedi 26 avril dernier au soir et qui va prendre fin le 5 mai. Mercredi passé, l’adjudant Pathé Baldé a informé : «Depuis le 21 avril, 20 éléments des brigades d’hygiène de Vélingara, Kolda et Médina Yoro Foulah sont mis à la disposition du comité d’organisation du Daaka.» A compter de cette date, les hommes en marron sont à pied d’œuvre pour prévenir l’occurrence de maladies d’origine hydrique ou bactérienne. D’abord, selon M. Baldé, «dans la ville de Médina Gounass, nous avons procédé à la désinfection et à la désinsectisation de 2 mosquées et de 22 concessions qui devaient recevoir des dignitaires religieux en prélude au Daaka. Ce qui a permis de traiter 374 pièces logeant 733 personnes». Toujours dans la phase préouverture de l’événement religieux, les agents de l’Hygiène publique ont procédé au saupoudrage de la ville ainsi que du site, et lancé des activités de vérification/contrôle du bon état des camions de vidange, des toilettes mobiles, ainsi que des camions citernes. Ce n’est pas tout. Durant cette période, 122 concessions ont été visitées pour des séances de sensibilisation sur les bonnes pratiques d’hygiène, le traitement et l’utilisation de l’eau.

Ensuite, au lendemain de l’ouverture, les équipes de Pathé Baldé ont continué les mêmes activités de sensibilisation dans le site (lieux d’hébergement et cuisines) sur les techniques de lavage des mains et de désinfection des légumes, avec dons de kits d’hygiène (savons, produits antiseptiques). Pour l’instant, une faible quantité de produits impropres à la consommation, d’une valeur d’un peu plus de 200 mille francs Cfa, a été enlevée du circuit commercial.
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