La famille Sow du quartier Gourel Diadié est très mal en point. Après avoir subi les affres des fortes précipitations qui ont fait tomber la quasi-totalité de ses chambres, voilà qu’un incendie est venu achever ce qui tenait encore dans la concession.

Le malheur ne vient jamais seul, a-t-on l’habitude de dire. Le vieux Abdoulaye Sow, habitant au quartier Gourel Diadié, dans la commune de Tambacounda, ne dira pas le contraire. Après avoir vu beaucoup de ses cases s’effondrer après les fortes pluies, voilà qu’un autre malheur s’abat sur lui. Cette fois-ci, c’est le feu qui est à l’origine de son malheur. Un incendie d’une rare violence est venu achever ses dernières habitations.
Le feu a tout emporté avec lui, y compris la case qui faisait office de grenier. Tout est consumé, lâche le sexagénaire, désemparé. Tout est parti d’une bougie allumée dans une chambre, ont expliqué des riverains. C’est cette bougie qui est à l’origine de l’incendie, détaille notre interlocuteur. Le matelas sur lequel dormait un enfant a pris, ce qui a aggravé la situation. Heureu­se­ment, disent-ils, le môme a été sauvé.
«Récemment, les fortes précipitations enregistrées dans la ville avaient fait tomber plusieurs de mes cases. Trois cases s’étaient effondrées», a ressassé la victime. «Nos larmes ne se sont même pas asséchées, voilà qu’un incendie est venu consumer le reste des habitations. Même le grenier n’a pas échappé à la furie des flammes», s’est fendu le vieillard, tout ébahi. «J’en appelle à l’aide des autorités pour trouver où abriter ma famille. Aujourd’hui, seule la chambre de mon fils tient encore debout dans la maison. Aucun autre bâtiment n’a échappé au feu. Et, malheureusement encore, la situation reste toujours préoccupante car, le ciel continue de plus belle à ouvrir ses vannes. Nous sommes fatigués et très inquiets», renchérit-il, appelant de toutes ses forces à une aide d’urgence de la part des autorités et des personnes de bonne volonté.