Il est banal d’entendre dire du bien d’une personne décédée ou de lui décerner des qualités que le défunt était loin de posséder. Mais la tradition a cela de bien que les bienfaits que l’on souhaite au mort peuvent aussi rejaillir sur leur expéditeur. Néanmoins, le géant qui s’est effondré avant-hier n’a pas encore entendu la moitié des vertus qu’il portait en lui. De lui, on pourrait même parier que rien de mal ne sera trouvé à dire. Sans exagération, Babacar Touré était vraiment un exemple dans la presse.