L’ancien député Thierno Alassane Sall s’est prononcé sur le recrutement de dizaines de jeunes «pastéfiens» à la présidence de la République comme chargés de mission. Sur le réseau social X, M. Sall dénonce «les mauvaises pratiques népotistes». «Des dizaines de recrutements de chargés de mission à la présidence de la République à la veille des élections législatives. Pendant que les jeunes non encartés n’ont plus d’espoir et nombre d’entre eux n’ont pour seul Projet que le «Barça ou Baarsàq». Un constat implacable : les mauvaises pratiques népotistes persistent. Alioune Tine avait parlé «d’Etat pastéfien»», mais la réalité dépasse cette formule. C’est le «Système» honni qui perdure. En fin de compte, tout change pour que rien ne change. Terrible !», a-t-il écrit sur son compte X.

Waly Diouf Bodjian veut solder ses comptes avec l’Apr : «Le pays n’a pas été suffisamment nettoyé»

Dans son édition du week-end, Le Quotidien informait que plusieurs coordonnateurs des Jeunesses patriotiques du Sénégal (Jps), mouvement affilié au parti Pastef, ont été nommés chargés de mission à la présidence de la République. Il s’agit, entre autres, des coordonnateurs des Jps de Kédougou, Saint-Louis, Koungheul, Diourbel, Tambacounda.

Nominations à la Présidence : DIOMAYE CONSOLIDE LE SYSTÈME

Une pratique aux antipodes du discours anti-système prôné par les nouveaux dirigeants. A la veille des Législatives anticipées du 17 novembre prochain, c’est une manière de remobiliser la base électorale, notamment les jeunes qui constituent le cœur de Pastef et qui ne cessent de réclamer leurs nominations. Dans les pratiques politiques au Sénégal, le chargé de mission est une fonction fourre-tout, qui permet juste de caser une clientèle politique. De Wade à Macky, et désormais Diomaye, on décide d’y recourir pour offrir un emploi rémunéré à des militants ou proches.
Par Dieynaba KANE – dkane@lequotidien.sn