En attendant la fin de l’enquête sur les violences opposant Kékendo et Ndéfleng à l’Ucad, l’Assemblée de l’Université a sanctionné les étudiants impliqués dans la bataille ayant eu lieu à la Faculté des sciences et techniques. Les autorités de l’Ucad, qui ont suffisamment la main lourde envers les fautifs, veulent mettre fin à certains comportements dans les différents campus.
L’Université Cheikh Anta Diop est secouée par une série de violences qui ont toujours écorné sa prestigieuse image. L’Assemblée de l’Université a décidé de frapper fort, en sanctionnant les auteurs des violences qui ont eu lieu les 8 et 9 février 2021 à la Faculté des sciences et techniques (Fst), à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad), lors du renouvellement de l’Amicale de ce département. Cette élection est toujours un moment de haute tension. Selon un communiqué du rectorat, le Conseil de discipline, après étude des rapports établis par les services compétents, après que 4 étudiants ont été auditionnés dans le cadre de la procédure, sous la présidence du recteur Ahmadou Aly Mbaye, a eu la main lourde contre certains. Il s’agit de quatre interdictions d’inscription à l’Ucad pour une durée d’un an, deux interdictions pour une durée de deux ans et une autre pour une durée de cinq ans. Même si quatre relaxes, trois réprimandes ont été notées, les responsables de l’Université n’ont pas tremblé au moment de prendre cette décision pour mettre fin à l’impunité et prévenir les violences. En même temps, il a été demandé au directeur du Centre des œuvres universitaires de Dakar (Coud), Maguette Sène, de veiller à ce que les étudiants sanctionnés perdent leurs avantages au campus social, avec effet immédiat. Cette affaire, partie de l’altercation entre deux étudiants de la Faculté des sciences et techniques, a fait un blessé grave qui a fini aux urgences.
Evidemment, ce n’est que le début, car d’autres procédures sont toujours pendantes, notamment l’enquête sur les violents affrontements qui ont opposé les groupes Kékendo et Ndéfleng au niveau du campus social. Il faut le dire, les autorités universitaires vont montrer plus de fermeté pour prévenir les conflits. «Dorénavant, les auteurs d’actes de violence, de quelque nature que ce soit, seront traduits devant le Conseil de discipline de l’Université et les juridictions compétentes du pays», avertissent les autorités de l’Ucad. Elles veulent ramener la quiétude et rallumer la lumière dans ses campus, obscurcis par des comportements déplacés.