Le Fdr sur le Plan de redressement économique et social : «Le Pres ne présente pas de cadre incitatif identifiable»

Dans un communiqué, le Front pour la défense de la démocratie (Fdr) a dénoncé les «dérives institutionnelles et impasses économiques d’un prétendu Plan de redressement économique et social (Pres)», après avoir pris «acte, avec gravité, du discours récemment tenu par le Premier ministre, au cours duquel il a dévoilé un plan dit de redressement économique et social censé incarner la nouvelle boussole du gouvernement en matière de politique économique et financière». En tout cas, le Fdr «déplore une défaillance à différents niveaux : une méthode profondément attentatoire à l’esprit républicain, un contenu économiquement populiste et un projet qui ne conduira pas à l’émergence et à l’amélioration des conditions de vie des masses populaires. Un contournement manifeste des instances républicaines !». Après avoir regretté la «mise à l’écart du législateur et la brutalité du mode d’annonce», qui «dessinent une gouvernance étrangère à la pratique républicaine». «Le Premier ministre dont la mission première est la coordination des politiques publiques sous le contrôle du Parlement, ne peut s’arroger le droit de substituer une décision unilatérale au débat national, si lourde de conséquences pour l’avenir économique et social de notre pays. Un plan orphelin, sans ancrage, sans souffle et sans socle !», poursuit le regroupement de partis de l’opposition. Sur le fond, «le Pres impressionne moins par son ambition que par son inconsistance. A l’heure où le pays traverse une conjoncture économique difficile, le Pres ne présente pas de cadre incitatif identifiable. Il n’inclut pas de moteur assumé de croissance et est sans articulation claire», regrette le Fdr.