Magal sous la pluie

Le pays tout entier est dans la ferveur du 18 Safar. Même ceux qui ne peuvent s’y rendre, vivent depuis quelque temps au rythme de la ville de Touba. Les fidèles y vont avec beaucoup de ferveur, mais le ventre noué par l’inquiétude. Le ciel sera-t-il assez clément pour retenir ses eaux jusqu’après le Magal ? Il est assez difficile de savourer les plats du berndé sous l’averse ou bien en ayant les pieds trempés. Le «propriétaire de l’hivernage de cette année» était bien passé pour présenter fièrement ses ouvrages d’évacuation d’eau. Et la pluie du lendemain a gâché son triomphe. Faudra-t-il donc attendre la fin de l’hivernage pour prier au sec à Touba ?
Par Sucré-Salé